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Maus. Et c'est là que mes ennuis ont commencé - Art Siegelman


Dans ce second, tome, Artie continue pour documenter son travail, d’interroger son père. Comme dans Maus. Mon père saigne l'histoire, le récit se déroule dans un double cadre temporel : 1975-1980 pour les entretiens d’Artie et son père, et les années 1940 pour les souvenirs de Vladek. L'histoire reprend donc au moment de la déportation de Vladek à Auschwitz. Alors qu’ils pensaient être à l’abri, Vladek et sa femme Anja, sont trahis par le neveu de Mandelbaum, qui sous la contrainte, leur a conseillé de rejoindre la Hongrie. Commence alors pour chacun des époux, un véritable plongeon dans l’enfer de l’Holocauste... Si Vladek a survécu aux camps de concentration, Artie se demande parfois au regard du traumatisme subi, s'il n’aurait pas mieux valu que Vladek meure. Le sentiment de culpabilité qui l’accable le pousse pourtant à finir sa bande-dessinée. Encore une fois, l’hommage rendu est poignant...

Comme dirait Vladek : C’est là que mes ennuis ont commencé. En effet, de toutes les brimades et humiliations relatées dans le premier tome, rien n’est comparable à ce que vivra Vladek lors de ses déportations à Auschwitz et à Dachau. Nous touchons là du doigt, toute l’horreur des camps de concentration : froid, faim, maladie, mort, rien n’est épargné au narrateur. Et si Vladek s’en est sorti, on se demande si ce n’est pas plus mort que vivant : pingre, teigneux, aigri, susceptible, voire raciste mais aussi de santé fragile, Vladek n’est pas dépeint sous son meilleur jour. Mais on ne peut s’empêcher de penser à la force de caractère qui habitait l’homme. Encore une fois, le récit est percutant et le témoignage bouleversant. Ce travail de mémoire m’est clairement apparu dans ce second tome, comme une entreprise de déculpabisation de la part d’Artie : honte de ne pas être fort comme son père, honte de ne pas être à la hauteur, honte de n’être pas le frère que ses parents ont perdu... La seule chose dont il s’est senti capable (et cet exercice a dû exiger de lui beaucoup de travail et de recul), c’était de mettre l’histoire de son père mais aussi celle de l’Holocauste, en images. On imagine aisément que ce fût un travail de longue haleine dont Art Spiegelman s’est acquitté avec intelligence. Pour preuve, référons-nous au succès de Maus, qui demeure une bande-dessinée de référence. Personnellement, j’ai préféré ce deuxième tome...
Mickey Mouse est l’idéal le plus lamentable qui ait jamais vu le jour... De saine intuitions incitent tous les jeunes gens indépendants et toute la jeunesse respectable à penser que cette vermine dégoûtante et couverte de saletés, le plus grand porteur de bactéries du règne animal, ne peut êre le type animal idéal... Finissons-en avec la tyrannie que les juifs exercent sur le peuple ! A bas mIckey Mouse ! Portez la croix gammée !
Article de journal, Poméranie, Allemagne, milieu des années 30.


Pour aller plus loin dans l’oeuvre de Spiegelman et son processus créatif, découvrez MetaMaus.


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Dédicace de l’auteur :
Pour Richieu et Nadja

  • Auteur : Art Spiegelman
  • Titre : Maus. Et c’est là que mes ennuis ont commencé
  • Editeur : Flammarion
  • Date de parution : Novembre 1992
  • Date de parution originale : 1986
  • Traducteur : Judith Ertel
  • Lettrage : Anne Delobel
  • Couverture : Illustrations d’Art Spiegelman. Random House, Inc. 1991

Maus. Un survivant raconte - Art Spiegelman

Maus. Un survivant raconte d'Art Spiegelman raconte la vie de Vladek Spiegelman, rescapé juif des camps nazis polonais durant la seconde guerre mondiale et de son fils auteur de bande-dessinée. Artie enquête auprès de son père pour comprendre les raisons du suicide de sa mère. Mais au fur et à mesure de ses questions, il découvre un passé lourd d'épreuves. Biographie ou fiction, il est difficile de démêler la réalité de la fiction. Toujours est-il que cette histoire emprunte clairement à la biographie dees Spiegelman père et fils. La vision de la Shoah exposée dans cette BD est d’ailleurs originale : nous sommes loin du témoignage de certains livres dont le devoir de mémoire était le principal objectif (évidemment le premier titre qui vient spontanément à l’esprit est Si c’était un homme de Primo Levi). Au travers cette BD, Spiegelman règle à sa façon, des comptes avec ce père qu’il admire et déteste à la fois...

Navigant entre souvenirs et moments présents, ce récit propose un scénario des plus percutants. Malgré la période pessismiste évoquée, Art Spiegelman ne verse absolument pas dans le pathos et le dur Vladek en témoigne : son langage si particulier dénote un détachement étrange, comme si les événements racontés avaient eu lieu dans une autre vie. Artie est quant à lui partagé entre le respect pour son père et la rancoeur qu’il ressent envers lui : le portrait qu’on découvre dans Maus est d’ailleurs peu attachant. Et pourtant, l’on doit reconnaître que Vladek force le respect. En effet, des dénonciations, des rafles, du rationnement, de la faim et la peur, qu’il a subi sans exception, Vladek s’en est sorti avec dignité... Mais aussi avec amertume. Tout au long du récit, les sentiments d’Artie alternent entre admiration et colère. Et le lecteur est pris à parti malgré lui... C’est donc le signe d’une oeuvre passionante que je ne découvre que maintenant (merci d’ailleurs à ma copine Nath qui m’a offert les 2 tomes !) et que je recommande.

Par contre, pour ce qui est des graphismes, j’avoue ne pas accrocher avec le style. Les personnages campés par des animaux et le trait dur des dessins n’est pas pour me plaire. Ceci dit, c’est cette touche qui fait la notoriété de Spiegelman et reconnaissons-le, sa représentation de Hitler (voir ci-dessous) est des plus réussies.

Publiés aux USA par Pantheon Books, les chapitres 1 à 6 ont paru à l'origine sous une forme différente dans le magazine Raw de 1980 à 1985. 

Prisonnier en enfer (qui raconte le suicide de la mère d’Artie) a été publié dans le numéro 1 de Short Order Comix en 1973.


Enfin, pour découvrir Spiegelman et son oeuvre, rendez-vous sur son Facebook : http://www.facebook.com/ArtSpiegelman

Si vous souhaitez vous procurer le livre via Amazon, rendez-vous sur le lien suivant : Maus : un survivant raconte. 1, Mon père saigne l'histoire

Hitler par Art Spiegelman

  • Auteur : Art Spiegelman
  • Titre : Maus. Un survivant raconte (Volume 1)
  • Sous-titre : Mon père saigne l'histoire
  • Traducteur : Judith Ertel
  • Texte introductif : Marek Halter
  • Lettrage : d'Anne Delobel
  • Editeur : Flammarion
  • Date de parution de l'édition : 2002
  • Nombre de pages : 159 p.
  • Couverture : Maquette et illustration d'Art Spiegelman - Random House Inc. 1991


Le combat avec le démon - Stefan Zweig

Ainsi que l'explique l’éditeur dans son introduction, Le combat contre le démon qu'évoque Stefan Zweig dans ce livre, concerne KleistHölderlin et Nietzsche, dont la force d’écriture est aussi puissante que passionnée. En effet, ces auteurs allemands ont non seulement pour point commun leur patrie mais plus encore : leur énergie créatrice animée par une force indomptable, les contraint sans cesse à combattre leur démon : celui de l'écriture comme un moyen de survie. Solitude et souffrance sont également ce qui les réunit. Comme à son habitude, l’auteur nous brosse avec verve et talent, ces trois portraits d’écrivains dont la démesure et la folie, a marqué les destins. Ce qu’on retiendra, c’est que l’écriture est pour chacun d’entre eux, un exercice vital qu’ils ont pratiqué passionnément tout au long de leur vie dans la lutte et l'acharnement. Certes avec chacun son propre style. Ainsi Heinrich Kleist représente t-il selon Zweig, l’auteur tragique par excellence, Friedrich Hölderlin, l’éternel éphèbe de la poésie allemande et Friedrich Nietzsche, le nomade de la pensée assassin de Dieu.

Si tout le monde connaît plus ou moins Nietzsche, il est plus rare que les gens aient déjà entendu parler de Kleist ou Hölderlin. Pourtant, ces derniers ont bien marqué la littérature allemande. Pas de leur vivant, et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles Zweig leur a dédié ces textes, mais de façon posthume. Personnalités sombres et complexes, les auteurs ici étudiés par Zweig, intriguent. Personnellement, j’avais déjà vaguement entendu parler d’eux sans avoir jamais rien lu. C’est pourquoi, je me suis lancée dans cette lecture. Autant pour le style de Zweig que j’affectionne particulièrement, que pour découvrir ces auteurs allemands méconnus que sont Kleist et Hölderlin. Il me fallait donc essayer de comprendre ce point commun (le démon) qui caractérise nos trois « torturés ». A la lecture de ce livre, je constate que l’angle d’étude proposée par Zweig se justifie : « Pour ces errants, à peu près ignorés de leur vivant, la pensée ou la création ne sont pas cette sereine construction d’un idéal d’harmonie et de raison dont Goethe donne l’exemple accompli ; elles ne peuvent naître que dans le corps à corps avec un démon intérieur qui fait d’eux les fils de Dionysos, déchiré par ses chiens ». Extrait de la 4e de couverture. L’affection portée par Zweig au génie, à la folie et à la création artistique des trois auteurs est le dénominateur commun de ces textes. Et j'ai trouvé l’hommage brillant, si ce n’est l’écriture de Zweig que pour une fois, j’ai trouvé «  trop lyrique ». Il est certes question de poésie et de tragédie mais pour moi, les métaphores compliquées et les comparaisons à outrance  m’ont lassée (exceptée l’étude sur Nietzche). Et le livre a bien failli me tomber des bras plus d’une fois. C’est bien dommage d’ailleurs, car le tryptique constitué de l’auteur, des sujets et de la thématique, m’avait semblé séduisant. Malheureusement, bien que cette lecture m’ait permis de percevoir le sombre génie créateur des intéressés, je l’ai trouvée à force de formules trop imbriquées, ennuyeuse... Ceci dit, pour découvrir le portrait complet de Nietzsche par Stefan Zweig, n’hésitez pas à lire le livre du même nom.

SI vous souhaitez vous procurer le livre via Amazon, rendez-vous sur le lien suivant : Le Combat avec le démon

Heinrich Von Kleist
Le chêne mort résiste à l’aquillon,
Qui pourtant terrasse le chêne vivant
Parce qu’il trouve une prise dans sa couronne
Penthésilée. 
Heinrich von Kleist
Kleist fuit son démon dans les voyages. Peu importe sa destination, il court le monde pour échapper à son trop plein passion. Avec lui, c’est tout ou rien : entre exaltation et refoulement, sa dualité a fini par le conduire au suicide. «  Il y avait chez Kleist infiniment plus de ces forces et ces humeurs que la faible enveloppe d’un corps terrestre n’en peut contenir, ce fût là sa fatalité. Aussi devait-il éclater comme une chaudière surchauffée : son démon n’était pas l’absence de mesure, mais la démesure. » p.41
Kleist est le grand poète tragique de l’Allemagne, non par sa volonté mais uniquement parce qu’il a subi sa nature tragique (...) L’essence de son être était tension et exaltation, la signification impérieuse de son destin était la destruction de lui-même par l’excès : aussi sa mort volontairement précoce est autant son chef d’oeuvre que le Prince de Homborg : car il faut toujours qu’à côté des puissants qui dominent la vie, comme Goethe, il surgisse de temps en temps un homme qui dompte la mort et fasse d’elle un poème pour les siècles futurs. p.88

Friedrich Hölderlin  
... Les humains ont de la peine à reconnaître les purs.  La mort d’Empédocle. Hölderlin
Hölderlin, éternel adolescent, part à la quête d’un monde céleste pour se prémunir de la cruelle réalité. Sa quête de pureté l'abandonnant à son orgueil inavoué, il s’enferme dans sa bulle, qui lui laisse libre cours à ses tourments. Conscient de son talent, il préfère s’effacer pour ne pas s’abîmer au vulgaire monde matériel. Pourtant, il sait que cette décision sera fatale à sa poésie. Peu importe, il se sacrifie pour la pureté de son art même si pour cela, il doit passer pour un faible. Il finira sa vie oublié de tous sous les traits de Scardanelli et Zweig de dire : « Chez lui l’homme meurt avant le poète et la raison avant la mélodie ; et la mort et la vie, l’une et l’autre, élaborent pour lui, sous forme de destin, plastiquement, ce qu’un jour son désir prophétique a proclamé comme étant le la véritable din du vrai poète : être consummé par les flammes, payer la rançon de la flamme que nous n’avons su dompter. » p.232
Même le démon, la puissance ténébreuse qui fait sentir sur lui son emprise périlleuse et mortelle, emprunte à sa pureté un éclat séraphique : comme un feu sans fumée, comme un élan sans effort, les paroles extatiques coulent pieusement de ses lèvres. p. 236

Friedrich Nietzsche
Je fais cas d’un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple. Considérations inactuelles. Nietzsche

Nietzsche est le philosophe de la liberté et de la vérité. Combattant ses démons par un travail sans relâche, Nietzsche « accouche » de sa pensée dans la souffrance et la solitude. Si ce qui le tue pas le rend plus fort, ce philosophe martyre assassin de Dieu, nous prouve par son combat contre le démon que l’homme et son art ne font qu’un. Il finira sa vie seul comme en témoigne cette citation : «  Des étrangers trouvent par terre, dans la rue, l’homme le plus étranger de l’époque. Des étrangers de la Via Carlo-Alberto à Turin. Personne n’est témoin de sa mort intellectuelle. Autour de sa fin règnent l’obscurité et le saint isolement. Solitaire et inconnu, le plus lucide génie de l’esprit se précipite dans sa propre nuit. » p.252

Toujours la liberté est le sens final de Nietzsche - le sens de la vie et celui de sa chute : de même l’esprit a besoin de temps en temps d’un homme démoniaque, dont la puissance supérieure se dresse contre la communauté de la pensée et la monotonie de la morale. Il a besoin d’un homme qui détruise et que se détruise lui-même. p.338

  • Auteur : Stefan Zweig
  • Titre : Combat avec le démon. Kleist - Hölderlin - Nietzsche
  • Titre original : Der Kampf mit dem Dämon
  • Traducteurs : Alzir Hella et Olivier Bournac
  • Editeur : Le livre de poche
  • Collection : Biblio essais
  • Date de parution : Octobre 2010
  • Nombre de pages : 338 p.
  • Couverture : Luca Signorelli. Les damnés (détail), Cathédrale d’Orvietto
  • ISBN : 978-2-253-13061-1

Amer. Revue finissante - Quatrième reprise


Ce quatrième numéro de la revue Amer. Revue finissante intitulé # quatrième reprise # éditée aux Editions Les Âmes d'Atala, s'organise autour du thème de la boxe : boxe de rue, boxe de combat, yeux au beurre noir et boxe en tous genres, la boxe n'est pas ce que l'on croit : de la révolte des Boxers chinois (cf.Yi Ho Quan, Les poings de la justice et de la concorde), à la "boxe de rue" à laquelle on peut assister lors des concerts punk/rock de la Souris déglinguée (LSD), la boxe est bien plus qu'un sport, c'est de la poésie ! Ainsi Cladel, le rural écarlate est-il loué à travers son oeuvre Ompdrailles, le tombeau-des-lutteurs. De même, L'éloge de la boxe de Maurice Maeterlinck rend un bel hommage à ce précieux outil préhensile qu'est notre main et même plus, notre poing. Comme quoi, boxe et poésie peuvent faire bon ménage et il n'y a qu'à se référer à Arthur Cravan, le poète aux cheveux les plus courts du monde... Bref, interventions, entretiens, textes, feuilletons, cette # quatrième reprise # d'Amer a de quoi satisfaire tous les curieux. On y trouve même un essai dont le titre plus qu'éloquent (Homo Porcus), vient encore nous perturber dans la lecture de ce joyeux bazar...

Cette revue, découverte grâce à mon voisin, m'a fait l'effet d'un OVNI par rapport à ce que j'ai toujours eu l'habitude de lire (des livres, quelques bandes dessinées...). Et bien m'a pris de me plier à ce nouvel exercice qui de moi est bien éloigné : la lecture d'une revue littéraire "finiséculaire". Mais que peut bien donc signifier finiséculaire ? Fin de siècle pense t-on spontanément. Eh bien oui, mais que peuvent bien cacher les fins de siècle ? Plein de choses, me rends-je compte en tournant les pages de ce petit périodique, que personnellement, je trouve de très belle facture et qui plus est, se revendique comme une "revue poids lourd à tendance pédophile, chômeuse et consanguine". Ah bon ? Pas vraiment en fait. Mais un peu pour le délire, un peu pour la provocation peut-être. Va savoir... En tous cas, Amer me plait bien tant par les innombrables références faites aux auteurs de la littérature décandente, symbolistes que par celles faites aux écrivains et poètes finiséculaires donc... J'apprécie le ton de la revue, ses dérisions, ses clins d'oeil, ses boutades. Mais aussi ses thématiques que je trouve originales et intéressantes ainsi que ses sources qui sont pour le moins éclectiques et inattendues.

Publiées par les Editions Les Âmes d'Atala, petite maison qui attire toute ma sympathie, la revue Amer. Revue finissante, fait donc partie de ces petits plaisirs que l'on s'offre entre des lectures dont on n'arrive pas à bout et que l'on voudrait abandonner mais qu'on se dit que non car c'est tout de même intéressant. Mais pas seulement : Amer se laisse aussi découvrir, savourer et éplucher. On y revient d'ailleurs facilement puisqu'il s'agit d'articles et pas de chapitres ! Alors, on en profite et on apprend plein de choses. Sûrement des choses auxquelles on ne s'attend pas et c'est bien ça qui fait tout le charme de la revue. Alors, que puis-je faire d'autre que de vous recommander chaudement la lecture d'Amer ? Ah si, la découverte des autres publications des Âmes d'Atala ! 
Celui qui ne tombe pas ne peut pas se relever. 
Emelianenko Fedor, après sa défaite contre Werdum, le 26 juin 2010
Sommaire

Interventions
Que disent ces vers par Ian Geay
Cravan par Noel Godin
Adolf-Gustav Mossa par Patrick Wald Lasowski
Saint Pol-Roux, champion de savate idEorEaliste par Mickaël Lugan
Bruscambille, mud wrestler par Ian Geay
Shadow Boxeuse par Daniel Chéribibi

Entretiens
Boxe de rue avec Taï Luc
Mille marmites avec Marianne Enckell

Essai
Homo Porcus de David Perrache

Feuilleton journalistique
La dictature du néant, Strindberg, Artaud, Jarry et les autres

Textes
L’élode de la boxe par Maeterlinck
Ompdrailles par Léon Cladel
Boxe et police par Louis Léon-Martin
La recette de l’oeil au beurre noir par Lolita M’Gouni
Au milieu des héros de Proust par Witold Gombrowicz
A corps défendant par Rima
Voyous de velour par Georges Eekhoud

Actualités
Sur la toile
La revue des revues
Maisons amies
Expositions et pestacles
Lectures et chapardage
Bande son
Chroniques d’Eric Dussert
Des nouvelles de Remy de Gournmont

Dédicace

A Parinya Kiatbusaba

  • Titre : # quatrième reprise #
  • Editions : Les Âmes d'Atala
  • Date de parution : 2010
  • Nombre de pages : 229 p.
  • Couverture : Ellenore Lemattre avec le concours de Ginger
  • Illustrations : Sarah Daeyer, Polo Garat, Ralf Marsault, Pib, Lolita M'Gouni, Mono, Ginger et Ellénore Lamattre
  • ISBN : 2-914851-12-X